LANDSCAPES & ICONS - images emblématiques
Galerie Thierry Librati, Paris, France
The Village Motel-Sunset (Photo 2) Blue Cadillac (Photo 3)
A la galerie Thierry Librati, seront présentés, en complément des tirages argentiques, quelques films montages, composés d'images polaroïds alternant avec du film super 8 et que S. Schneider nomme "Polaroids movies". Ils permettent de mieux comprendre comment l'artiste construit son travail à partir de scénarii qu'elle imagine, écrit et met en images elle même.
Pour exemple, "Renée's dream" ou "Till death do us part" sont des petits bijoux de ses "polaroïds movies". Leur l'atmosphère poétique sublimée par une ambiance sonore, mélange de sons et de musique, nous émeuvent et nous touchent jusqu'au plus profond de notre âme. Arrêt sur image, le temps est irrémédiablement suspendu et notre âme s’évade…
VOIR LIENS:
Renée's Dream, 4mn29 >>
Till Death Do Us Part - wedding scenec, 3mn46 >>
Elle née en 1968 à Cuxhaven, Allemagne.
Sort en 1996 de l'Ecole MFA Folkwang à Essen après avoir obtenu une bourse d'études Erasmus à l'Académie Julien de Paris, France.
Depuis plus de 10 ans elle vit et travaille entre Berlin et Los Angeles
Stefanie schneider, un univers...
On oscille entre peinture et photo, on perd ses repères, mais le charme et la séduction agissent et nous transportent dans un monde fantasmatique peuplé de créatures ou de paysages presque irréels et qui pourtant nous semble familier et provoque en nous une forte vibration ou résonance personnelle intérieure.
Street Corner LS (Photo 4) Approaching Train (Photo 5)
Une photo de Stefanie Schneider, c’est une émotion ambiguë partagée entre intime et grands espaces, une impression visuelle unique, mais si subtile et délicate dans sa force que l’on se laisse happer par la magie dégagée et que l’on est séduit et captivé sans même s’en rendre compte.
Flash back...Hasard de la vie...
D'années en années, sa réputation s’est construite essentiellement aux Etats Unis et en Allemagne, et depuis quelques temps son renom s’établie largement en Europe. Son travail est aussi bien présenté en galeries que publié dans des ouvrages qui lui sont consacrés (Wastelands, Stranger than Paradise, 29 Palms, CA) ou au travers de catalogues d'expositions et de magazines.
En 10 ans les expos se sont enchainées et le rythme s'accélère.
2008 est une année d'exception qui consacre l'artiste:
• sur Arte en mai avec un reportage qui lui est consacré dans Métropolis,
• à Arles en juillet où elle est nominée pour le prix "Découverte des rencontres
de Arles",
• et devient en août l'image du Festival d'Art Lyrique à Salzburg dont ses
œuvres vont tout autant illustrer la couverture des programmes que l'affiche
du Festival.
Il y a un an, l'artiste décide de mettre un terme à sa collaboration avec Lumas, décision qui devrait être effective à la fin du printemps 2009.
Aujourd'hui, Stefanie Schneider souhaite voir son travail diffusé exclusivement au travers de galeries d'art qui présenteront exclusivement ses photos argentiques (c-print) en tirages très limités (5 ou 10 exe maxi).
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Lors d’une visite à la FIAC en octobre 2005, Thierry Librati découvre le travail de Stefanie Schneider. Totalement séduit il va acquérir à titre personnel quelques photos de l’artiste et décide de les présenter dans sa galerie non pas pour les vendre mais juste pour son plaisir. Les réactions d’intérêt et d’enthousiasme des visiteurs ne se font pas attendre.
Au printemps 2007, un client tombe littéralement sous le charme et insiste pour acheter la série de photos. Thierry Librati finit par accepter de s’en séparer et les photos sont vendues.
Le constat est indéniable, ceux qui découvrent l’univers photographique de Stefanie Schneider sont la plus part du temps totalement séduits.
Thierry Librati se met alors en recherche d’un contact direct avec Stéfanie, ce qui va se produire très rapidemment par le biais d’internet, suivi d’une communication téléphonique et la rencontre a lieu une semaine plus tard à Berlin, au début de l’éte 2007, au « Labudio », le laboratoire-studio de Stefanie Schneider. Débute alors cette merveilleuse collaboration.
Photo 1 :"Primary Colors" 2001, composition de 9 photos, c-print (tirage argentique) limité à 5 exe chaque photo 48 x 46 cm
Photo 2 : "The Village Motel-Sunset" 2005, c-print (tirage argentique) limité à 5 exe, 57 x 56 cm
Photo 3: "Blue Cadillac" 1999, c-print (tirage argentique) limité à 5 exe, 55 x 71cm
Photo 4: "Street Corner LS" 2003, c-print (tirage argentique) limité à 10 exe, 60 x 80 cm
Photo 5: "Approaching Train" 1999, c-print (tirage argentique) limité à 3 exe, 125 x 160 cm
Photo 6: "Burning Field I" 2004, c-print (tirage argentique) limité à 5 exe, 57 x 56cm
© Stefanie Schneider / Merci de bien vouloir indiquer la mention obligatoire pour toute reproduction de Photo
LANDSCAPES & ICONS – Images Emblématiques by Stefanie Schneider
German artist Stefanie Schneider (*1968) is working with a Polaroid camera, as she loves the faded colours and unpredictable results of photos made with Polaroid films long out of date. Stefanie, who is living in Berlin, goes to Los Angeles, California for 6 months every year to work on her photography and film projects.
‘The Village Motel-Sunset’ by Stefanie Schneider, 2009
Stefanie Schnieders's show LANDSCAPES & ICONS – images emblématique, which is coming up in Paris at Galerie Thierry Librati, consists of 15 big prints of her Polaroids. She takes you into a dream world, where the sunlight plays a big role. You can almost feel the heat emanating from her photos and are you almost expecting to see a mirage appear in the hot air in her photos. An old motel sign, a railroad, an American car, and a flag in the wind are the objects, which Stefanie turns into icons of her American dream. There are certain sub-themes common to Stefanie’s work, not least that of journeying, on the road, a feeling of wandering and itinerancy, or simply aimlessness.
For me, as I haven’t been to California yet, California is a figure of imagination, a big ‘film set’ for Hollywood movies. I feel that Stefanie’s photos show me some of the locations/ ‘film-sets’ in between the scenes of the film, when nothing is happening. She catches something subtle and delicate about the empty urban spaces and the Californian landscape.
Stefanie Schneider not only makes traditional photos, for the last decade she has been making installations combining photography, video, sound and text. See for example Stefanie Schneider’s lesbian ‘Polaroid movies ‘Till death do us part’ on Youtube.com.
LANDSCAPES & ICONS
September 25 – November 30, 2009
Galerie Thierry Librati, 30, rue de Lille, 75007 Paris, France.
Opening reception 17:00 – 23:00 September 24, 2009.
‘ Burning Field 1’ by Stefanie Schneider, 2009